Retraites : Une réforme "de lâcheté" !

Le projet de réforme des retraites annoncé par Jean-Marc Ayrault mardi soir fait l’unanimité contre lui...

Une réforme "de lâcheté", "pour ne pas avoir d’ennuis avec les syndicats" et "éviter de mettre des gens dans la rue". Eric Woerth n’a pas mâché ses mots ce mercredi, au lendemain de la révélation du plan retraites du gouvernement.

Sur iTélé, le député, père de la réforme des retraites de 2010, a déclaré, à propos du volet prolongement de la durée des cotisations: "Ca c'est la réforme Fillon" de 2003, que Jean-Marc Ayrault "a toujours contesté, il disait que c'est injuste", "il la vote avec dix ans de retard".

L’ancien ministre tombe sur ce point d’accord avec… Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF, pour qui les choix du gouvernement s'inscrivent "dans la lignée" de "la réforme Fillon-Sarkozy" de 2010.

"Le Gouvernement entérine la réforme Filllon-Sarkozy que nous avions combattue"

"En portant la durée de cotisation à 43 années" en 2035, "on entérine la réforme Filllon-Sarkozy que nous (la gauche) avions combattue à l'époque, y compris Jean-Marc Ayrault lui-même à l'Assemblée nationale, et on la prolonge", a déclaré Pierre Laurent sur France 2.

Or, "on sait qu'énormément de salariés (...) n'atteindront pas ces 43 années à 62 ans, donc beaucoup de gens ne pourront plus prendre une retraite à taux plein", a-t-il argumenté.

Jean-François Copé a lui jugé que les jeunes étaient "les premières victimes" de la réforme des retraites présentée la veille. "Je demande que François Hollande, jamais, ne vienne redire qu'il gouverne pour l'avenir des jeunes de France", a lancé le président de l’UMP sur Europe 1.

"Nous sommes dans une situation que tout le monde connait : en 1980, il y avait cinq actifs pour un retraité et aujourd'hui, il n'y a plus que 1,6 actif pour un retraité. Ca veut dire que nous n'avons plus les moyens de financer les retraites", a poursuivi le député-maire de Meaux. "La seule solution, c'est de travailler plus longtemps, ce qu'ont fait tous les pays". "Or la seule décision prise, c'est d'augmenter les taxes, les cotisations", "une mesure immédiate, de très court terme".

Ah bon sang de bonsoir enfin quelqu'un qui a les yeux bien ouvert et sans œillères comme en ont beaucoup d'intervenants au nom de leur sacro sainte politique quelle qu'elle soit.

Un conseil, enregistrez ce texte et dans des moments de déprime relisez le, analysez-le et vous aurez l'esprit clairvoyant pour toutes les élections à venir.

La vraie réforme serait de faire table rase du système actuel datant de la fin de la dernière guerre, de tout remettre à plat et de n'avoir plus qu'un seul système pour tous; nous ne sommes plus dans le même monde.

C'est, de nouveau, une réforme des retraites comme d'habitude à minima dans la continuité du replâtrage pour ne pas fâcher tout le monde ...

Quand on pense au battage médiatique sur cette soit disant réforme...

De toute façon, on ne risquait pas grand chose de ce Gouvernement de bons à rien mais surtout "pétochards" comme leur patron Bouffon 1er, c'est simplement reculer pour mieux sauter jusqu'à la prochaine ... fausse réforme !

Le maintient des privilèges est tout simplement le pillage des travailleurs et retraités du privé d'une façon honteuse.

LIBERTE EGALITE FRATERNITE devraient être effacés des frontons des Mairies de notre république bananière et totalitaire !

C'est la faute à Sarkozy ?

Un homme, à lui seul, fut-il ministre, voire président, ne peut être rendu coupable de dizaines d'années de non gérance, ou mauvaise gestion de notre Pays.

Vous pouvez remonter à Giscard pour faire vos calculs, et n'oubliez personne en route, surtout pour 1981/1995 et les périodes de cohabitation...

C'est vrai que le Bouffon de l'Elysée n'a pas une charge facile, mais c'est lui qui l'a voulu, il a tout fait pour être là, annonçant même que la crise n'existait pas.

Alors, puisqu'il est là où il voulait être, il n'a plus qu'à bosser en faisant preuve d'un minimum de compétence.

Mis à part le "massacre" des retraites, un comble pour des "socialistes" sensés protéger les acquis sociaux, il faudra se rappeler que "42 économistes" de renom, dont Elie Cohen ou Jean-Hervé Lorenzi, avaient signé une pétition en faveur de François Hollande, alors candidat PS à l’Elysée qui alliait, à leurs yeux : "la crédibilité, l’ambition et la cohérence", … Fermez le ban !

Pour l’ambition : je veux bien, c'est sur : "C’est à nous d’en profiter, pardon, …de gouverner" bon !

Mais Mélenchon prenait cependant le candidat Socialiste pour un capitaine de pédalo.

Pas les économistes ?

Par contre pour la crédibilité et la cohérence, on repassera : pourquoi Hollande, s’il en avait, (de la cohérence et de la crédibilité bien sur) aurait-il besoin de racler les fonds de tiroir en ameutant une poignée d’ économistes auto proclamés ?

D'autant plus qu'il a été … "CONSEILLER ECONOMIQUE" à l’ Elysée …en 1981, (ne pas rire) … et ce, avec les résultats que l’on veut oublier, toute honte bue, dans les médias roses car le bilan du CHANGEMENT : (le premier !), c'est :

- on nationalise puis…

- on privatise ce qu’on a nationalisé . UBUESQUE !

Sans oublier qu'entretemps ce furent :

- 3 dévaluations* (1981.82.83),

- qui ont fait perdre 40% de sa valeur au franc, en 3 ans seulement, donc aux salaires et à l’ épargne des travailleurs, ceux- là même censés "bénéficier" de l’ arrivée de la Gauche.

*les salaires n’ont augmenté que de 0,8% par an de 1980 à 1991

- le déficit cumulé* sous Mitterrand atteint 570 Milliards d’euros, ….(contre 32,2 seulement pour Giscard),

- les faillites d’entreprises ont triplé de 1981 à 1993. (6,8% en 1980 à 25,4% en 1992),

*Globalement, la dette publique passe de 92,2 milliards d’€ en 1980 à…… 662 milliards d’€ en 1995.

Le Chômage a été l’échec de Mitterrand dés son entrée en fonction. Il a atteint un niveau sans précédent (la barre des 3 millions est atteinte en deux ans en février 1983) puis le record à 3 300 000 chômeurs en 4 ans.

(sources : " le double septennat de F. Mitterrand " de Colombani).

Quelle réussite en 14 ans de mandat alors que Sarkozy n’ a eu que 5 ans derrière lui et une crise mondiale.

Alors Hollande, son Gouvernement de zombies, le PS du repris de justice Désir, le PC/FDG de Mélenchouille et enfin les syndicats, CGT en tête feraient bien de raser les murs moi je vous le dis !

Le 29 août 2013